L’Association des Droits Humains de la Sorbonne est heureuse de présenter sa conférence sur la présomption d’innocence à l’épreuve des réseaux sociaux.
Depuis peu, le pôle de droit pénal de l’ADHS a été créé avec l’idée de pouvoir apporter notre point de vue sur le système répressif français. Notre but principal est d’avoir une approche pratique et critique sur des sujets d’actualité, des principes fondamentaux de la matière, les normes pénales internes et leurs conséquences au quotidien pour les justiciables et les professionnels du droit.
La conférence se tiendra le lundi 15 mars à 19heures (heure de France).
Au coeur des réseaux sociaux, les mouvements de dénonciation des victimes de violences physiques et psychologiques se sont largement développés. Toutefois, au regard du droit pénal, cela semble remettre en cause le principe de la présomption d’innocence, principe fondamental de la procédure pénale, reconnu par les plus grands textes.
Le but de cette conférence est de pouvoir confronter l’avis de trois praticiens aux professions différentes, à savoir un professeur, un avocat et un magistrat, afin de rassembler des approches différentes sur le thème abordé.
Les mouvements sur les réseaux sociaux peuvent ils porter atteinte dans une certaine mesure à la présomption d’innocence ? Les principes fondamentaux du droit pénal sont ils remis en cause par une libération de la parole ? Comment les avocats ont-ils adapté leurs plaidoiries face à cette justice des réseaux? La médiatisation d’une affaire est-elle de nature à influencer la procédure pénale?
À propos de nos intervenants :
- Maître Marie Dosé, avocate au Barreau de Paris
- Katia Dubreuil, Présidente du Syndicat de la Magistrature
- Pascal Beauvais, Professeur à Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- Emmanuel Dreyer, Professeur à Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Modalités pratiques :
La conférence se déroulera via Facebook Live, plateforme grâce à laquelle vous pourrez poser vos questions à l’intervenant.
Lien de la conférence : https://fb.me/e/oK3L1eDlp
En espérant vous voir virtuellement nombreux,
Le pôle pénal de l’ADHS.
