La crise anglophone au Cameroun

Introduction et contexte historique

La crise anglophone au Cameroun, sujet très largement inconnu du grand public, oppose deux parties de cet État qui semblent irréconciliables : la partie anglophone du Cameroun, où des groupes séparatistes cherchent à obtenir l’indépendance de cette zone baptisée l’Ambazonie, et la partie francophone de l’État, où se trouve le gouvernement central. Cette crise profonde, que de nombreux observateurs qualifient de “guerre civile”, a des racines lointaines, tenant principalement à une décolonisation mal achevée et mal menée.

La création de l’État du Cameroun en Afrique centrale, au coeur du Golfe de Guinée, date de la conférence de Berlin de 1884 sur le partage de l’Afrique entre les puissances coloniales ; sous protectorat allemand, le Cameroun constitue alors l’une des plus grandes colonies de peuplement avec ses 750 000 km2 de superficie. Suite à la Première Guerre mondiale, le Traité de Versailles contraint l’Allemagne à renoncer à ses territoires d’outre-mer ; dès lors, la partie orientale du Cameroun est confiée à la France, et sa partie occidentale à l’Angleterre.
En 1960, prend fin la tutelle française sur ce qui a été appelé le “Cameroun méridional”, qui devient la République du Cameroun. Quant au “Cameroun occidental”, l’influence des Britanniques prend bientôt fin, un processus de décolonisation s’entame, et suite à un plébiscite organisé par l’ONU en février 1961, le Southern Cameroon, qui correspond aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest actuel, choisit de rejoindre la République du Cameroun, et les habitants du Northern Cameroon choisissent quant à eux de demander leur rattachement au Nigéria. Le Southern Cameroon et la République du Cameroun forment ainsi  la République fédérale.


Carte du Cameroun mettant en avant les territoires du Southern Cameroon, revendiqués par les séparatistes d’Ambazonie1

Cependant, leurs origines coloniales divergentes ont conduit à des confrontations. Plus précisément, des groupes séparatistes issus de la population anglophone se sont constitués et ont commencé à revendiquer l’indépendance de ce territoire dès 1994. Cela s’est concrètement traduit par des affrontements entre ces groupes et le gouvernement central de la République fédérale, à majorité composé d’individus francophones.

Ces revendications se sont intensifiées entre 2016 et 2017, notamment suite à la nomination de juges francophones dans les régions anglophones, inquiétant les avocats et juges anglophones quant au statut futur de la common law, système juridique qu’ils appliquent depuis la présence britannique (à noter que beaucoup d’enseignants anglophones étaient également mobilisés). Finalement, ces revendications sont à l’origine de la “crise anglophone au Cameroun”, qui n’a toujours pas pris fin. Concrètement, cela a conduit à d’importantes manifestations toujours suivies de répressions massives, et d’exactions commises tant par les forces gouvernementales que par les groupes armés séparatistes. La contestation étant initialement cantonnée dans le Nord-Ouest du pays, elle s’est répandue au Sud-Ouest et a pris une dimension beaucoup plus générale et anti-gouvernementale. Face à la croissance du mouvement sécessionniste et de ses actions, le gouvernement camerounais a par exemple souvent coupé internet, bloqué les transferts d’argents, et généralisé les arrestations d’opposants et les exactions menées par les forces de sécurité.

Le 1er octobre 2017, les dirigeants séparatistes proclament l’indépendance de leur territoire recouvrant l’ancien Cameroun méridional, qu’ils nomment “République fédérale d’Ambazonie”. Ainsi, depuis la fin de l’année 2017, « la zone a connu une recrudescence d’accrochages violents entre une minorité d’activistes armés et les forces de sécurité, provoquant de nombreux morts des deux côtés, et des centaines de milliers de déplacés et de réfugiés2 ».


Drapeau de la République fédérale d’Ambazonie


Drapeau du Cameroun

Les conséquences de la crise anglophone en matière de déplacement de population et d’immigration

Le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides belge, dans un rapport en date du 19 novembre 20213, a recensé le nombre de personnes ayant été contraintes de fuir les régions anglophones du Cameroun en raison des conflits, et estime que 712 000 individus sont concernés.

Bien que la majorité des déplacements se fassent à l’intérieur des régions anglophones, beaucoup se rendent également dans les régions francophones. Par ailleurs, 66 000 personnes environ se sont, elles, rendues au Nigéria frontalier.

Concernant les déplacés internes dans les régions francophones, ni les autorités nationales, ni les autorités locales et régionales n’ont défini un plan de protection ou d’encadrement des déplacés internes. Les ONG présentes sur place rendent compte des différentes problématiques rencontrées parmi lesquelles figurent l’absence de logement adéquat en lien avec l’accentuation des flux de personnes déplacées. De plus, ces déplacements ont conduit à un manque d’accès considérable à l’enseignement scolaire,  à des difficultés de réinsertion socioprofessionnelle et à une augmentation des violences conjugales du fait de la promiscuité.

On constate également une augmentation considérable de la prostitution chez les jeunes filles de familles anglophones. En effet, l’absence d’accès aux terres des populations anglophones empêche ces familles de reprendre leurs activités professionnelles, et contraignent souvent les femmes et les filles à se prostituer pour survivre et faire subsister leur famille.

Une capacité d’accueil fragilisée par l’arrivée, à l’Est du pays, de milliers de réfugiés centrafricains 

Le 19 janvier 2021, l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) publiait un article indiquant que depuis le regain des violences en République centrafricaine (RCA) au mois de décembre 2020, 5 000 Centrafricains s’étaient rendus au Cameroun afin de demander l’asile.
Avant cela, dès 2013-2014, la dégradation des évènements en RCA impactait directement la région frontalière de l’Est-Cameroun, qui vit alors sa population augmenter de près de 20%. 
Au delà, le Cameroun est l’État qui accueille le plus grand nombre de personnes venant de RCA, à raison de 345 000 personnes à qui le statut de réfugiés a été reconnu par le HCR selon des informations publiées le 28 avril 20224

Ainsi, la crise anglophone est venue renforcer la pression démographique exercée désormais de part et d’autres de la République du Cameroun qui se retrouve en proie à différentes crise majeures et qui traverse actuellement une « situation humanitaire d’urgence5 ».
De fait, le pays aurait désormais besoin d’environ 300 millions de dollars pour assurer l’assistance humanitaire. Or, seulement 21 % des fonds ont pu être récoltés jusque-là, illustrant ainsi les affirmations tenues par l’ONG Norwegian Refugee Council, selon laquelle le Cameroun vit actuellement la crise « la plus délaissée au monde6 ».

Les conséquences de la crise anglophone en matière de droits humains 

La gravité de l’atteinte portée par les groupes armés et les forces gouvernementales à de nombreux droits humains dans les régions anglophones du Cameroun et dans la région de l’extrême-nord démontre l’urgence de la situation. Selon le rapport mondial 2022 de l’ONG Human Rights Watch, au moins 4 000 civils ont été tués depuis le début de le crise dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest.

Concernant le rôle des forces gouvernementales dans ce conflit armé non international (CANI), ces dernières ont commis de nombreuses atteintes au droit international humanitaire (DIH) et au droit international des droits humains (DIDH), notamment avec des meurtres extrajudiciaires et des arrestations arbitraires7. Celles-ci ont répondu de manière violente et grave aux attaques lancées par les séparatistes. Des civils ont été tués dont des personnes extrêmement vulnérables tels que des enfants et des personnes âgées. À titre d’exemple, Nwang Lydia, une femme âgée de 60 ans, a été tuée par balles car elle n’avait pas pu donner des informations sur un combattant séparatiste et un homme de 72 ans a été passé à tabac. Une femme de 53 ans a été violée lors d’une opération de sécurité menée dans et autour du village de Mbuluf, dans la région du nord-ouest. En octobre 2021, un gendarme a tué par balle Caroluise Enondiale, une enfant de 4 ans, alors qu’elle se rendait à l’école9. Des foyers ainsi que des commerces ont été pillés et détruits.


Des soldats camerounais brûlent des maisons en Ambazonie, 18 août 20178

Il faut encore mentionner les conséquences dévastatrices des attaques perpétrées par le groupe terroriste Boko Haram dans l’Extrême Nord, depuis 2014. Ainsi, au premier semestre 2021, les attaques et les descentes menées par ce groupe armé islamiste se sont intensifiées, faisant au moins 80 morts parmi les civils dont de nombreux enfants. La mort présumée, en mai, d’Abubakar Shekau, chef de l’organisation, a également augmenté le niveau d’insécurité dans la région camerounaise de l’extrême-nord.

Concernant le droit à l’éducation, les séparatistes ont poursuivi leurs attaques ciblant le système éducatif. D’après les Nations Unies, 700 000 élèves étaient déscolarisés en mars 2021 à cause de cette crise. Ils imposent de manière violente, depuis 2017, un boycott de l’éducation, notamment en attaquant des étudiants et des professionnels.

En matière de DIH, l’accès à l’aide humanitaire est entravé aussi bien par les groupes armés séparatistes, dans les zones placées sous leur contrôle, que par les forces gouvernementales. Les travailleurs humanitaires sont victimes d’attaques. Le 4 février 2021, une infirmière travaillant pour une ONG a été blessée par balle car son ambulance s’est retrouvée au milieu d’une attaque lancée par des séparatistes dans le village de Mbalangi, dans la région du sud-ouest, selon un rapport du Bureau des Nations Unies de la coordination des affaires humanitaires. Le 25 juin 2021, des combattants du groupe armé séparatiste des Forces de défense d’Ambazonie (Ambazonia Defense Forces), ont arrêté un véhicule humanitaire à Guzang, dans la région du nord-ouest, enlevé quatre employés, dont un a été passé à tabac, et les ont libérés le même jour. En décembre 2020, les autorités camerounaises ont suspendu toutes les activités de l’ONG Médecins sans frontières dans la région du nord-ouest. Suite à cela, le 3 août 2021, l’organisation a annoncé qu’elle avait été contrainte de retirer ses équipes de la région car elles étaient accusées de soutenir des groupes armés locaux.

Au sujet de la liberté d’expression et d’opinion, le gouvernement a interdit une manifestation organisée par le principal parti d’opposition du pays, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), prévue le 25 juillet à Yaoundé, pour « risque de propagation du Covid-19 et menace de trouble à l’ordre public ». Toutefois, une manifestation organisée par des partisans du parti dirigeant a eu lieu le même jour. Par ailleurs, la défenseure des droits humains Rebecca Enonchong, a été arrêtée arbitrairement le 9 août et maintenue en garde à vue pour « outrage à magistrat » jusqu’au 13 août. De plus,  au moins 124 membres et sympathisants de partis d’opposition arrêtés en septembre 2020 lors de manifestations pacifiques se trouvaient toujours en détention pour des chefs d’accusation motivés par des critères politiques, dont Olivier Bibou Nissack et Alain Fogué Tedom, deux membres importants du MRC. Ils avaient été condamnés par des tribunaux militaires pour tentative de révolution, rébellion, attroupement aggravé ou participation à l’organisation d’une réunion publique non déclarée, en lien avec leurs activités militantes ou leur participation à des manifestations interdites en septembre 2020.

Dans deux avis datés d’août 2019 et de mai 2021, le Groupe de travail sur la détention arbitraire (appartenant au Haut-Commissariat des droits de l’Homme de l’ONU) a demandé la libération de Mancho Bibixy Tse et de Tsi Conrad. Ces derniers avaient mené des manifestations dans les régions anglophones en 2016 et 2017, et ont été condamnés à 15 ans d’emprisonnement par un tribunal militaire siégeant à Yaoundé, après avoir été jugés coupables notamment d’actes de terrorisme, de sécession, de propagation de fausses nouvelles et d’outrages aux corps constitués et fonctionnaires. Des nombreux autres dirigeants anglophones se trouvaient encore en détention, après avoir été jugés par des tribunaux militaires. Le 31 décembre 2021, après 15 mois de détention provisoire, quatre membres du mouvement Stand Up For Cameroon ont été jugés coupables d’insurrection et condamnés à 16 mois de prison par un tribunal militaire. Ils avaient aussi été arrêtés lors d’une réunion avant les manifestations de septembre.

De manière générale, la situation préoccupante des droits humains au Cameroun

En matière de droit des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT), la persécution perpétrée par l’État de celles-ci s’est intensifiée. Selon l’ONG Human Rights Watch10, le 24 février 2021, la police a fait irruption dans les locaux de Colibri, un groupe de prévention et de traitement du VIH/sida à Bafoussam, et arrêté 13 personnes pour homosexualité, avant de les libérer quelques jours plus tard. Les personnes arrêtées ont expliqué avoir été forcées à signer des déclarations, agressées physiquement et verbalement, et contraintes de subir des tests de dépistage du VIH et des examens rectaux. Le 8 février 2021, deux femmes transgenres ont été arrêtées dans un restaurant et ont déclaré avoir été agressées physiquement et verbalement avant d’être inculpées de « tentative d’homosexualité », d’outrage aux bonnes mœurs et de non-possession de carte d’identité, à la prison centrale de New Bell, à Douala. Elles ont été condamnées à cinq ans d’emprisonnement assortis d’une amende de 200 000 francs CFA. Elles ont été remises en liberté en juin, dans l’attente de leur procès en appel. En effet, le code pénal camerounais prévoit une peine pouvant aller jusqu’à cinq années de prison en cas de « rapports sexuels avec une personne de son sexe ».

Concernant le droit des femmes, l’inégalité avec les hommes est légalement consacrée. Le Code civil, en vigueur dans les régions francophones, dispose que l’homme est le chef de la famille (article 213), que le choix de la résidence de la famille appartient au mari (article 215), que les hommes et les femmes n’ont pas de droits égaux en matière de biens immobiliers (article 1428) et que les deux époux ne jouissent pas d’une autorité administrative égale concernant leurs biens (articles 1421 et 1428). Enfin, la violence conjugale est un problème qualifié d’ « endémique » par Human Rights Watch. Aucune législation ne consacre la violence conjugale comme une infraction, ne prévoit de mesures préventives ou ne promeut la protection des survivants.  

Concernant le droit à la santé, des fonctionnaires ont témoigné dans les médias que le gouvernement n’aidait financièrement pas ou très peu leur administration à lutter contre la pandémie de COVID-19. Le Fonds monétaire international accorda alors à cette période au Cameroun deux prêts d’urgence ainsi qu’un programme pluriannuel d’un montant total dépassant le milliard de dollars US, alors que le gouvernement n’a pas rempli de nombreux engagements de transparence s’appliquant à ces prêts. Le 19 mai, un média camerounais a publié une synthèse du rapport d’audit de la Chambre des comptes révélant en détail une corruption et une mauvaise gestion impliquant 180 milliards de francs CFA. Elle recommandait alors « l’ouverture de dix procédures concernant des faits susceptibles de constituer des infractions à la loi pénale ». Toutefois, les autorités camerounaises n’ont pas encore commandité ou publié d’audit indépendant des dépenses liées au Covid-19, bien que s’étant engagées à le faire avant le 31 décembre 2020. De plus, au 28 décembre, seulement 1 020 007 doses de vaccin avaient été administrées.

Quelle mobilisation de la part de la communauté internationale ?

Face à la gravité de la situation, le Vatican ainsi que les Etats-Unis ont décidé d’intervenir afin de faire cesser cette crise. En janvier 2021, le secrétaire d’État du Vatican s’est rendu au Cameroun et a fait part de la volonté de l’Église catholique de faciliter un dialogue entre le gouvernement et les séparatistes. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken, a également annoncé le 7 juin 2021 des restrictions relatives à l’obtention de visas « pour les individus dont on estime qu’ils sont responsables ou complices d’actes qui nuisent à la résolution pacifique de la crise dans les régions anglophones du Cameroun » et condamné « les atteintes aux droits humains et les exactions, ainsi que les menaces à l’encontre des défenseurs de la paix ou des travailleurs humanitaires11 ».


Même si le Cameroun n’est pas formellement à l’ordre du jour du Conseil de sécurité des Nations Unies, ce qui a par ailleurs été demandé par Human Rights Watch et d’autres ONG, des membres de ce dernier s’entretiennent sur ce pays lors de sessions périodiques consacrées au travail du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale. Aussi, le 25 novembre 2021, le Parlement européen a adopté une résolution déplorant ces atteintes et demandant à l’Union européenne de faire plus d’efforts pour y répondre12. L’Union européenne a, par ailleurs, fait part à de nombreuses reprises de ses inquiétudes au sujet de la situation au Cameroun auprès du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.

Louise Meirieu et Nellya Fort
Pôle DIH, Membres de l’ADHS


1Carte du Cameroun mettant en avant les territoires du Southern Cameroon, revendiqués par les séparatistes d’Ambazonie

2M. Razafindrakoto et F. Roubaud,  « Aux soubassements de la crise anglophone au Cameroun : frustrations politiques et défiance à l’égard des institutions publiques. », Statéco n°116, 2022, https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/6446880/10_stateco116.pdf

3COI Focus, « Cameroun – Crise anglophone : situation sécuritaire, 19 novembre 2021 », https://www.cgra.be/sites/default/files/rapporten/coi_focus_cameroun._crise_anglophone_-_situation_securitaire_20211119.pdf

4« RCA : le HCR et les Etats voisins s’engagent à accroître l’appui aux personnes déracinées par les crises », ONU Info, 28 avril 2022, https://news.un.org/fr/story/2022/04/1119062

5J.KOUAGHEU, « Au Cameroun, le calvaire des déplacés des régions anglophones », Le Monde, 5 août 2019, https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/08/05/au-cameroun-le-calvaire-des-deplaces-des-regions-anglophones_5496573_3212.html

6“NRC in Cameroon”, Site de Norwegian Refugee Council, https://www.nrc.no/countries/africa/nrc-in-cameroon/

7« Cameroun : Les attaques de Boko Haram s’intensifient dans la région de l’Extrême-Nord », Site de Human Rights Watch, 5 avril 2021, https://www.hrw.org/fr/news/2021/04/05/cameroun-les-attaques-de-boko-haram-sintensifient-dans-la-region-de-lextreme-nord

8Des soldats camerounais brûlent des maisons en Ambazonie, 18 août 2017, http://www.stmathiasparish.com/st-josephs-catholic-healthcenter/, St Marthias Parish

9Le Monde, « Cameroun : La mort d’une fillette fait craindre une nouvelle poussée de violence en zone anglophone », 18 octobre 2021, https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/10/18/cameroun-la-mort-d-une-fillette-fait-craindre-une-nouvelle-poussee-de-violences-en-zone-anglophone_6098868_3212.html

10« Cameroun : Vague d’arrestations et abus à l’encontre de personnes LGBT », Site de Human Rights Watch, 14 avril 2021, https://www.hrw.org/fr/news/2021/04/14/cameroun-vague-darrestations-et-abus-lencontre-de-personnes-lgbt.

11U.S Department of State, “Announcement of Visa Restrictions on Those Undermining the Peaceful Resolution of the Crisis in the Anglophone Regions of Cameroon”, Press Statement, June 7, 2021, https://www.state.gov/announcement-of-visa-restrictions-on-those-undermining-the-peaceful-resolution-of-the-crisis-in-the-anglophone-regions-of-cameroon/

12Résolution du Parlement européen du 25 novembre 2021 sur la situation des droits de l’homme au Cameroun (2021/2983(RSP)), https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/TA-9-2021-0483_FR.html


SOURCES

  1. Rapports d’ONG et des Nations Unies

“Cameroun 2022”, Rapport de l’ONG Amnesty International,  https://www.amnesty.org/fr/location/africa/west-and-central-africa/cameroon/report-cameroon/

“Cameroun, Événements de 2021”,  Rapport de l’ONG Human Rights Watch, https://www.hrw.org/fr/world-report/2022/country-chapters/cameroon

« RCA : le HCR et les Etats voisins s’engagent à accroître l’appui aux personnes déracinées par les crises », ONU Info, 28 avril 2022, https://www.google.com/url?q=https://news.un.org/fr/story/2022/04/1119062&sa=D&source=docs&ust=1682529258963754&usg=AOvVaw0Mijmi-vo9b1G17fmhGAHi

 “Cameroon : North West and South West”, Situation Report n°28, 28 février 2021, UNOCHA

“Cameroun : Vague d’arrestations et abus à l’encontre de personnes LGBT”, Site de Human Rights Watch, 14 avril 2021, https://www.hrw.org/fr/news/2021/04/14/cameroun-vague-darrestations-et-abus-lencontre-de-personnes-lgbt

“NRC in Cameroon”, Site de Norwegian Refugee Council, https://www.nrc.no/countries/africa/nrc-in-cameroon/

  1. Presse et doctrine

Le Monde, “Cameroun : La mort d’une fillette fait craindre une nouvelle poussée de violence en zone anglophone”, 18 octobre 2021, https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/10/18/cameroun-la-mort-d-une-fillette-fait-craindre-une-nouvelle-poussee-de-violences-en-zone-anglophone_6098868_3212.html

DJOUNGUEP Hippolyte Éric, « L’autodestruction du Cameroun », Esprit, 2021/9 (Septembre), p. 21-23

J.KOUAGHEU, «  Au Cameroun, le calvaire des déplacés des régions anglophones », Le Monde, 5 août 2019, https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/08/05/au-cameroun-le-calvaire-des-deplaces-des-regions-anglophones_5496573_3212.html

  1. Autres

 Résolution du Parlement européen du 25 novembre 2021 sur la situation des droits de l’homme au Cameroun (2021/2983(RSP)), https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/TA-9-2021-0483_FR.html

 U.S Department of State, “Announcement of Visa Restrictions on Those Undermining the Peaceful Resolution of the Crisis in the Anglophone Regions of Cameroon”, Press Statement, June 7, 2021, https://www.state.gov/announcement-of-visa-restrictions-on-those-undermining-the-peaceful-resolution-of-the-crisis-in-the-anglophone-regions-of-cameroon/

COI Focus, « Cameroun – Crise anglophone : situation sécuritaire, 19 novembre 2021 », https://www.cgra.be/sites/default/files/rapporten/coi_focus_cameroun._crise_anglophone_-_situation_securitaire_20211119.pdf


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